Soldat Lucien SIMOEN 1920-1944

Fiche militaire - WWII Brigade Piron

En la mémoire de Lucien Raymond Camille SIMOEN mort pour la Patrie

Né le 6 décembre 1920 (jeudi) - Oostende, 8400, Flandre, BELGIQUE

Tué le 1 septembre 1944 (lundi) - Heppen, Limburg, Belgique, à l'âge de 23 ans

Inhumé le -

WWII : Soldat, Escadron d'autos blindées - Troupe 3. Matricule 1618.

Profession (civil) :

Type de mort si précisé : Tir canon anti-char, brûlé vif

Parents

Jean SIMOEN

Euphrasie Emma DEPREZ 1891-XXXX

Frère(s) et soeur(s)

Firmin SIMOEN marié avec Rosette DEVRIEZE

Denise SIMOEN mariée avec Wim DECOUSSEMAKER

Rolande SIMOEN 1924-XXXX mariée avec Joseph CROMBEZ 1922-1995
mariée avec Honore REYNAERT 1921-2008

Informations

Tué (Campagne de Belgique) sur la route entre Bourg-Léopold et Balen dans son véhicule blindé Daimler qui a pris feu après un tir de plein fouet d'un canon antichar. Le chauffeur, Marcel BENOOT fut également tué. Le chef de l'équipage, le 1er Maréchal des Logis BIHAY, fut très grièvement blessé.

Le 11 septembre 1944, à 16H20, la Troupe 3 de l’Escadrille Blindée du Premier Groupement Indépendant Belge reçoit l’ordre d’effectuer une mission de reconnaissance sur la piste de Leopoldsburg à Balen. La mission était dangereuse car même les chars britanniques n’osaient pas avancer. La troupe 3 a commencé son avance sous la grande admiration britannique. En tête, le scout car ‘Denderwindeke’ avec Roland Corneau et Collet à bord , suivi de deux blindés Daimler ‘Dynamite’ et ‘Dure à cuire’. La ligne a été fermée par le motard Marcel Lomme. Dans ‘Dynamite’ se trouvaient le capitaine Dulait, Decrop et René Roelants . Dans le deuxième Daimler étaient WachtmeesterBihay, Simun et Benoot. Simoen venait de rentrer de convalescence après une blessure subie en Normandie lors des premiers combats. Au début de l’approche, les véhicules ont pu utiliser les couvertures des maisons, mais plus loin ils sont entrés dans une zone dégagée. A hauteur de la maison n°92 sur la Steenweg d’Anvers, le véhicule de tête a été arrêté par M. Fr. Geuens, qui a déclaré qu’il y avait encore des allemands plus loin sur la route. Bihay a tenté de s’approcher du véhicule de son commandant de peloton.

A ce moment, un projectile a volé juste à côté de ‘Dynamite’, mais a touché ‘Dure à cuire’ sur sa roue avant gauche. Immédiatement, Bihay a tenté de répondre en s’éloignant de la zone de danger avec le mécanisme de direction arrière. Cependant, malgré la vitesse et l’entraînement, ils n’étaient pas assez rapides. Un deuxième obus du canon antichar allemand de 88 mm a de nouveau touché le véhicule à la hauteur du spectateur. Le coup a été si violent que le véhicule a été complètement mis hors d’usage et a pris feu. Tout cela s’est passé près de la maison n° 270. Pendant ce temps, Bihay s’occupait de ses deux membres d’équipage. Cependant, toute aide est arrivée trop tard.

Le véhicule étant en feu, les munitions qu’il contenait ont également explosé. Heureusement, Bihay, grièvement brûlé à la main droite et au visage, a pu se sauver à travers le dôme. Il a glissé le long du dos et s’est caché dans les douves. Quelque temps plus tard, il se rendit compte que les réservoirs d’essence, qui venaient d’être remplis à Beringen, pouvaient exploser à tout moment. Il s’est éloigné du véhicule le plus rapidement possible. Parce que la zone était très sous le feu des mitrailleuses ennemies, il n’a pu être secouru par ces civils qu’au crépuscule. Les soldats Marcel Benoot et Lucien Simoen quant à eux n’ony pu s’extraire du véhicule et sont morts brûlés vif. Bihay a été rapatrié en Grande-Bretagne pour se remettre de ses blessures. Le lendemain, la population de Leopoldsburg a décoré le véhicule touché de fleurs.

Citation : "Canonnier, opérateur de radio, a , depuis le début de la campagne de Normandie, fait preuve d'un calme et d'un courage remarquable, est mort à son poste lorsque sa voiture fut atteinte par un coup direct d'arme antichar dans un secteur fortement battu par les feux ennemis"

Sources :

WHI

Brigade Piron